Vers les jonquilles sur la Montagne du Droit

Tramelan comme Cortébert ont appartenu à la France de 1797 à 1815, puis furent attribués au canton de Berne lors du Congrès de Vienne en 1815. Plusieurs bâtiments témoignent de l’essor économique apporté par l’industrie horlogère à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Le déclin économique des années 1970 est également visible. L’itinéraire est balisé en continu depuis la gare de départ à Tramelan jusqu’à la destination à Cortébert. Par un passage souterrain piéton, on quitte la zone de la gare vers le sud, monte dans une rue de quartier, puis atteint une route naturelle par un parking. Suit une montée d’abord le long de champs, puis alternant entre forêt et pâturages, souvent sans chemin. Si le moment est bien choisi, une multitude de jonquilles en fleur surprend et transforme les pâturages de la Montagne du Droit en jaune. Sur le haut-plateau, peu après Bise de Corgémont, un panneau indique un point de vue vers un belvédère sans nom. Cette excursion avec vue sur la vallée de Saint-Imier et les villages de Cortébert et Courtelary est impressionnante. Pour poursuivre la balade, il faut revenir à la bifurcation Point de Vue – Cortébert et entamer la descente. Un chemin rocailleux recouvert de feuilles descend à travers la forêt et un pâturage. Enfin, on rejoint par une rue de quartier la route cantonale et la gare de Cortébert, terminus de la randonnée.