De la ville industrielle au bijou médiéval

Depuis la gare de Lyss, à travers le passage souterrain vers l'est et à travers une petite vallée peu marquée dans un large arc jusqu'au bord sud de la forêt de Dreihubel. On profite déjà d'une large vue sur le flanc est du Frienisberg et sur le Grosse Moos. Sur une courte distance, on traverse la forêt, ensuite on se trouve dans un paysage totalement changé : de larges champs plats et des fermes isolées prédominent désormais. Belle vue depuis Hasenacher sur les crêtes denses du hameau Ottiswil devant les forêts mixtes de la région de Bucheggberg. Le chemin tourne maintenant vers le nord, traverse la route Lyss–Limpachtal et s'étire sur la zone défrichée jusqu'à Brandholz. Au-delà des champs, Hardern est visible, sinon à perte de vue seulement une forêt multicolore. On descend maintenant lentement à travers celle-ci. Depuis la lisière de la forêt, belle vue sur Städtiberg, la plaine de l'Aar et le Jura. Büetigen présente une série de jolies constructions agricoles des 18e et 19e siècles. En gardant la direction, on traverse le village et, le long d'une longue rangée de peupliers et d'un fossé d'évacuation, on suit tout droit à travers la vaste plaine jusqu'à la gare de Dotzigen. On suit brièvement la ligne de chemin de fer, on traverse le ruisseau Eichibach et la route principale dans le village, et passe devant la villa du tournant du siècle, exposée et dotée d'une tour, le Schlössli, pour entrer dans le chemin creux qui monte raide à travers la forêt. Après environ 50 m à l'intérieur de la forêt, le chemin se divise : tout droit il mène sur le Städtiberg, riche en blocs erratiques et pierres à cupules. À la lisière de la forêt, belle vue sur les bosquets riverains de la vieille Aar, sur le Bütteberg, le Jura et sur la petite ville de Büren a. A., qu'on atteint après une courte descente.